Chronique d'une rupture

Revenons ici sur la raison de ce blog: ma rupture et ma nouvelle vie de célibataire.

Pourquoi ai-je rompu? Comment ai-je pû quitter cette personne qui ne m'avait jamais fait de mal, avec qui j'avais beaucoup de points communs et qui avait toujours été gentil avec moi (enfin presque, mais ça fera l'objet d'un prochain billet)?

Oui pourquoi??

Après mûre réflexion (notez le délai entre la premier message de ce blog et celui-ci), il s'avère que je me suis sentie enfermée dans cette relation pourtant sécurisante.

Je m'explique:je l'avais rencontré à l'age de 18 ans et je me suis tout de suite sentie bien dans cette relation très stable et mature (adulte à vrai dire). Je plaignais mes amies qui recherchaient le grand amour mais ne rencontraient que des garçons prêts à les tromper à la première occasion et le plus souvent possible.

J'avais une relation très adulte et "pépére" à vrai dire mais ça me convenait.

Et puis je me suis réveillée: je me suis trouvée à la veille de mes 26 ans (vous avez donc fait le calcul cette relation à duré 7 ans) en me disant que j'avais besoin de vivre ma vie, de vivre ma jeunesse, chose que je n'avais pas faite en fait.

Je suis aussi rentrée dans le monde du travail et j'ai rencontré d'autres personnes, d'autres façon de penser...et je me suis détachée de celui que je croyais aimer. Le manque de désir l'un envers l'autre n'a fait que renforcer mon envie "d'aller voir ailleurs".

Une vie déjà bouclée et le manque de sexe, c'était trop pour moi. J'avais besoin de m'épanouir aussi bien dans ma vie que dans mon corps.

Pour tout vous dire, j'ai aussi fait une rencontre au travail. Pas le coup de foudre, au contraire. Je me suis plusieurs fois dit "je ne pourrais jamais sortir avec ce genre de type".

Et pourtant je me sentais attirée par lui sans m'en rendre compte.

Mais reprenons au début: Mes collègues et moi parlons de sexe assez souvent et sans tabous. Nous avons quelques spécimens très branchés sur la question au grand damn d'autres beaucoup plus prudes...

N'étant pas prude, je me suis prétée au jeu mais de façon assez subtile, pas question de passer pour vulgaire. Je pense que ces discussions nous ont un peu excités et éveillés des choses entre certains d'entre nous.

J'ai noué une complicité avec un de mes collègues ayant une réputation de chaud lapin (notamment au sein de la boîte, si vous voyez ce que je veux dire). Mais il était en couple, la relation la plus longue qu'il ai jamais eu. Donc, la chasse étant gardée (et par un dragon, d'après ce que jai entendu) je ne me suis jamais risquée à le draguer. (oui, bon je suis timide, c'est aussi une raison).

Et puis, il s'est réveillé. A force de mails et d'allusions, j'ai commencé à saisir que je lui plaisais. Chose que je n'aurais jamais imaginé, puisqu'il passait son temps à mater les plus jolies filles que l'on pouvait croiser sur notre lieu de travail. D'autant plus qu'il passait son temps à me "taquiner" en m"attaquant" sur mon physique.

Je me disais "je sais qu'il plaisante, mais il doit y avoir une part de vérité". Et puis un jour, il a dit "mais non, tu n'est pas grosse voyons. Sinon je ne te le dirai pas. ça ne se dit pas aux personnes qui sont réellement grosses". J'avais aussi remarqué qu'il avait l'air d'apprécier mes jean slim et qu'il attendait soigneusement que je marche devant lui...

J'ai un gros défaut: quand je sens que je plait à quelqu'un, je ne peut m'empêcher d'être attirée par cette personne. Attention quand même, j'ai certains critères physiques et de caractères à respecter, je ne tombe pas non plus dans les bras du premier venu (mais non, mais non...).

Nous nous sommes donc tournés au tour pendant des mois par mails mais sans jamais s'avouer quoi que ce soit, jsqu'à ce fameux week-end ou il s'est déclaré.

Et là c'est le drame, enfin pour nos moitiés respectives. J'ai profité de l'absence de ma moitié pour l'inviter chez moi (hoooouuuuu la vilaine!! oui je sais c'est très mal).Et là en 5 minutes, ça été le feu d'artifice. Nous nous sommes jetés dessus. Nous avions tellement parlé de sexe que le fait de sentir qu'il était "un bon coup" et qu'il me désirais m'a fait réagir comme jamais je n'avais réagi. Je me suis jetée sur lui alors que je savais très bien qu'il allait en profiter. Mais c'est ce que je voulais.

Impossible de le faire attendre: j'en avais trop envie.

Et tout s'est enchainé: j'ai annoncé à ma moitié que je voulais le quitter. Je l'ai vu pleurer. J'ai décidé de réfléchir. je me suis enfuie de nos vacances. j'ai fait mes bagages, suis retournée chez mes parents. J'ai cherché un nouvel appartement. J'ai déménagé au milieu des pleurs de mon ex...

Son erreur a été de me dire que je ne saurais pas vivre toute seule. Je me suis dit "il a peut être raison, je ne pourrais pas vivre toute seule". Alors je suis partie parce qu'à ce stade de ma vie, cette idée m'est insupportable.

Je suis passer de la protection de mes parents à celle d'un homme. Il était temps pour moi de !me protéger moi-même.

Et tout ce passe très bien. Je suis plus indépendante que jamais, même si ce sentiment m'angoisse encore un peu. Je suis beaucoup plus détachée envers l'homme que je fréquente. Ma première relation ayant été trop fusionnelle. Je me protège et j'agis pour moi. Cela peut paraître égoïste, j'y reviendrais certainement mais pour l'instant ça me convient et me permet de me reconstruire.

Et ce que je fréquente toujours mon collègue? oui

Que m'apporte cette relation (ou pas d'ailleurs)? vous le saurez bientôt.

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